L’entreprise a une obligation générale de prévention des risques. L’employeur doit prendre des mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé mentale et physique de ses collaborateurs.
La QVT correspond à des actions concrètes permettant de concilier les conditions de travail et de vie des salariés à la performance globale de l’entreprise.
L’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) définit la QVT comme un « état de complet bien-être physique, mental et social ».
La QVT s’intègre dans une démarche transversale et stratégique en entreprise.
Dix points sont concernés par le sujet :
- Qualité des relations sociales, avec un dialogue social actif
- Qualité de la mise en œuvre de l’organisation du travail
- Qualité de l’environnement physique
- Qualité du contenu du travail
- Possibilité de développement personnel
- Conciliation de la vie professionnelle et de la vie personnelle
- Qualité des relations de travail
- Qualité de l’engagement de tous et à tous les niveaux de l’entreprise
- Qualité de l’information partagée en interne
- Respect de l’égalité professionnelle
La loi Rebsamen donne le nombre, la périodicité et le contenu des négociations à mener. Outre les obligations, il est nécessaire de penser la QVT comme un des enjeux majeurs à venir dans le domaine des RH. Prendre le temps de s’emparer du sujet et être bien accompagné sera primordial.
JL Odeyer, expert en ressources humaines responsables propose 5 points pour s’organiser :
- Bien définir le périmètre du contenu de la négociation annuelle
- Partir de l’existant (au besoin en réalisant un diagnostic, comme un baromètre social) – Principe de l’effectuation
- Définir les points d’appui et les axes d’amélioration prioritaires
- Fixer des indicateurs mesurables permettant d’évaluer l’évolution de la situation
- Se donner du temps (raisonnable) pour agir